Comment fixer la vitamine D ?

La fixation de la vitamine D est essentielle pour notre organisme. Cette vitamine intervient dans la formation des os, du système neuronale, des muscles et également dans l’immunité. Selon les dernières données, 50 % de la population en France serait en carence de vitamines D. Pourtant la vitamine D est nécessaire pour le bon fonctionnement de notre corps. Dans cet article, nous allons voir quelles sont les sources de vitamine D, les risques de carence et comment la fixer dans notre organisme.

À quoi sert la vitamine D ?

La vitamine D est essentielle pour notre organisme, elle intervient dans :

  • Dentition et les os ;
  • Le système immunitaire ;
  • Transmission neuronale ;
  • Mouvement musculaire ;
  • Système cardiovasculaire
  • Prévenir le stress.

De ces différents points, nous comprenons l’importance de cette vitamine D pourtant tant négligée, c’est pour cette raison qu’on utilisait auparavant (nos grand-mères surtout) l’huile de morue qui contient beaucoup de vitamine D. Elle intervient quasiment dans tous les organes et les fonctions du corps. Une carence peut provoquer plusieurs pathologies comme le rachitisme, très particulièrement dans la catégorie des enfants. Elle peut aussi favoriser la fragilisation et les fractures osseuses ainsi que l’ostéoporose pour les grands. Il faut veiller à ce que les bébés et les enfants aient suffisamment de cette vitamine.

Le risque de carence en vitamines D est aussi important chez les végans qui ne consomment pas de produits animaux. Car la vitamine D est présente en trop petite quantité dans les produits végétaux. Les personnes à risque sont : les bébés, les âgées et à peaux sombres. Les besoins en vitamine D sont de : 800 UI pour les personnes âgées de plus de 70 ans, 600 UI pour les femmes enceintes ou allaitant, 600 UI entre 1 an et 70 ans et enfin 400 UI pour les moins d’un an.

Comment fixer la vitamine D ?

En moyenne, 80 % de la vitamine D est synthétisée par la peau par l’intermédiaire des rayons ultraviolets du soleil. Et pour les 20 %, c’est à partir de notre alimentation. Les personnes à peaux foncées ont tendance à moins synthétiser la vitamine D que celles à peaux claires. Les spécialistes recommandent de s’exposer modérément au soleil pour une durée de 5 à 10 minutes pour les personnes à peau claire et de 15 à 20 minutes pour les personnes à peau foncée, et ce, deux fois par semaine.

Même si les ultraviolets sont variables en fonction de l’altitude, de la saison et réverbération. Ce dernier terme veut dire que selon le sol, la quantité des ultraviolets diffère aussi. Pour des aliments qui contiennent beaucoup de vitamine D (en microgramme pour 100 g de ces aliments) : l’huile de morue arrive à la première place avec 250, le foie de morue en conserve de 54,3, Œuf de saumon est à 27, jaune d’œuf 2, foie de veau : 2,52, le foie de canard : 2,75, …. Ce sont surtout les animaux marins qui contiennent le plus de vitamine D.

Au niveau des végétaux, la vitamine D est présente, mais en trop petite quantité par rapport à nos besoins. En plus, la vitamine D issue des végétaux est mal absorbée par notre organisme qui est dénommé de type D2 et celle des produits animaux D3. Il serait nécessaire de prendre deux quantités de vitamine D type D2 pour avoir l’équivalent d’une seule quantité en D3. Les carences en vitamines D sont très particulièrement constatées en hiver quand le soleil se fait rare. C’est pour cette raison que les praticiens prescrivent la vitamine D surtout lors de cette saison. Les compléments actuels sont surtout sous forme d’ampoules, de gouttes ou de comprimés.